Sunday, February 2, 2020

En solo à Ajo Arizona.


Après un mois avec une compagne de route qui s'est terminé avec une semaine coincé entre deux énormes skoolies au Skoolie Palooza, c'était le temps de partir pour poursuivre l'aventure en solo. C'est avec l'odeur du diesel dans les narines, les jappements de chiens dans les oreilles, un cerveau de lendemain de veilles (noter que c'est au pluriel) et les papillons dans mon coeur d'avoir partagé des moments fantastiques avec des gens extraordinaires que j'ai pointé le Ninja Gris vers l'Est. Direction Ajo Arizona dans le désert.


Je me suis rendu dans le désert sur une terre publique 8 minutes à l'Est de la ville après avoir stocké de la bouffe et du liquide, lire Coca-Cola. La différence entre le désert autour d'Ajo et celui de Quartzite n'est pas seulement la plus grande quantité et variété de cactus, mais les gens n'ont pas tendance à se rassembler. Chacun s'éloigne le plus possible et reste dans son coin. On se voisine pas trop trop. Il y a aussi pas mal moins de monde. C'est pas difficile d'être seul avec soi même dans l'immensité de cet endroit.


Bien que je suis tombé en amour avec ce désert l'an dernier, après 3 jours un cactus est un cactus. J'ai pas mal fait le tour. Mon rayon d'action est aussi très limité. Faire une randonnée dans le désert implique une bonne logistique.

Partir tôt pour pas manquer de lumière, transporter assez d'eau pour non seulemement l'aller/retour mais aussi de l'extra en cas de pépin, des rations et j'en passe. Je dois aussi prendre en considération que je suis seul et que les secours peuvent être long à se pointer en cas d'accident.

Faut pas faire le fou mettons et prendre son temps pour minimiser les risques. Il est toujours bon de rapprocher son véhicule pour réduire les déplacements à pieds mais j'ai pas un Jeep. J'ai rapproché ma van le plus possible et malgré le fait d'avoir pris mon temps, la suspension m'a fait des plaintes et ma peinture a été redécorée par quelques cactus.


Après trois nuits de silence, noirceure et solitude totale, je me suis dit, d'la marde. J'm'en va en ville. Je boondock dans une machine fait pour du camping urbain alors Ajo devrait être facile. En effet, plus que facile. Je vous raconte ça dans le prochain article, photos à l'appui.

Bonne Route

Gerry :)

No comments:

Post a Comment