Le monde parallèle du Ninja Gris.

Vous connaissez certainement le monde parallèle de la sècheuse. Cet endroit mythique qui bouffe à l'occasion les bas gauches de ce monde. Il semblerait que ce portail vers une autre dimension existe également à l'intérieur des vans aménagées.

Construire et aménager son intérieur doit inclure de la planification selon l'usage qui en sera fait. Rare sont les résultats parfaits. C'est en l'utilisant que l'on découvre les côtés forts et faibles de notre planification.

Plus on l'utilise, plus vite on se rend compte que certaines de nos estimations, et bonnes intentions, sont dans le champ. Le rangement est un exemple parfait. On a beau avoir de la place pour ranger tout mais deux choses sont souvent oubliées. L'accès aux dites choses et de la place pour celles qui pourraient se rajouter.

Prévoir de l'espace vide avec tout à bord est une bonne pratique. Si tout ton stock est dans ta van mais qu'il n'y a pas de place pour y mettre un cure dents de plus, c'est pas long que ça va virer en bordel après 3 cossins genre souvenir.

Avoir accès à son stock aussi est très important. Mettre le sel et poivre sous les chaudrons, outils et costume de bain c'est pas trop winner. Il faut s'organiser pour que les choses utilisées souvent soient facile d'accès. Les objets moins populaires ou de valeurs peuvent se ramasser au fond.

Je suis pas le gars le mieux organisé mais quand même, j'y met du mien pour que ça marche. Par contre, il arrive souvent que certains de mes objets sont portés disparus à l'intérieur de la van.

Oui chaque chose a sa place mais il arrive que par mégarde ou par paresse de les ranger immédiatement après usage, certains trucs s'évadent de ma conscience et disparaissent dans ce petit espace.

Fourchettes, cuillères, couteaux de toutes sortes, crayons, livres, gants, tuques, épices, foulards, cables de connections et j'en passent. Pour contrer ce fléau j'ai des doubles d'à peu près tout, quadruples pour les ustensiles, et des tactiques visuels comme avoir un câble rose et orange fluo pour charger ma caméra...que j'ai perdu et retrouvé après des heures de recherche. J'en ai juste un de celui là.

Les doubles c'est bon pour acheter du temps jusqu'à la conclusion heureuse de l'opération de sauvetage. J'en viens à bout. Il me manque un seul truc en ce moment et je crois être proche de le trouver après des jours de recherche. Le bon côté du monde parallèle de ma van? Je fais le gros ménage pas mal souvent.

On se reparle la semaine prochaine du Texas.

Bonne Route

Gerry.   :)

Qu'est-ce que tu désires?

Vivre en bum sur le bord de la mer loin d'un centre urbain, on est en titre de se demander comment qu'on passe le temps. J'ai eu le plaisir et le privilège d'être ici sur le bord du golfe du mexique en Louisianne pendant plusieurs semaines.

Outre les longues marches sur des kilomètres de plage, les levers et les couchers de Soleil à couper le souffle et la faune locale, les rencontres avec des êtres humains extraordinaires de partout fut l'attrait principal. Rire, pleurer, s'entraider et partager nos parcours de vie, un des bienfaits du vanlife, a occupé également une bonne partie de mon temps. Ces gens magnifiques d'ailleurs m'ont marqué à jamais. Nos chemins se croiseront peut être un autre jour je l'espère.

Revenons à ces longues marches sur la plage. Elles permettent des moments de réflexion exceptionnels. C'est le temple vivant ultime pour pouvoir contempler sa vie, le parcour laissé derrière mais surtout celui devant soi. Le vent et le rythme des vagues dictent souvent l'intensité de la réflexion. Parfois à l'occasion, une onde de clarté se pointe débouchant sur un moment Eureka! Hier j'ai vécu un tel moment.

Il y a quelques mois durant une froide soirée d'automne, je suis en discussion avec une personne très allumée. Elle me pose sans crier gare la question suivante: Qu'est ce que tu désires? Pas une question référendaire québécoise à trois chapitres. Une question simple et précise. J'oubli ce que j'ai répondu. C'était probablement simplet et nul. Mon interlocuteur n'était clairement pas impressioné par les réponses. Avoir été une question d'examen à l'école, j'aurais foiré bin raide.

Depuis ce jour le fait que je ne puisse répondre à cette question simple me gosse l'existence. Hier matin, la plage m'a révélé le Saint-Graal, il m'était impossible de répondre à cette question car je n'avais pas la réponse. Qu'est ce que je désir? J'en ai aucune idée. Mais c'est bien sûr!

À l'exception de se nourrir, s'habiller et se loger qui sont la base, la plupart de nos désirs sont influencé, voir même parfois dictés par le cadre social et le bombardement quotidien de toutes sortes de médias. On désir souvent quelque chose qui semble inaccessible. Le désir de liberté en est un. J'ai le privilège d'avoir cette liberté de personne, d'obligations et de mon temps. Beaucoup d'efforts ont été mis à contribution pour atteindre ce but. Par contre, je n'ai pas vraiment pris le temps de déterminer quoi faire avec.

Peu de temps après ce moment Eureka la réponse pour moi c'est formulée. Je désir vivre ma vie comme à l'époque où j'étais jeune enfant. Chaque jour était une aventure. Ma cabane dans les arbres était ma base secrète où je bouffais livres et bandes déssinées pour inspirer les prochaines. Un temps sans soucis de ce que les autres pouvaient bien penser de moi et que je m'entourait d'amis avec les mêmes valeurs que les miennes.

L'ironie c'est que j'y suis presque. Ma cabane a des roues pour m'amener à l'aventure et les gens que je côtois partagent mes valeurs. Il ne me reste qu'à ouvrir mes yeux, mon coeur et laisser les petites poussés que la vie envoie à l'occasion me guider. Ok, les grosses aussi.

Comme Astérix et Obélix, il va arriver que l'on croise des Romains sur notre chemin, ou des bachibouzouks si vous êtes plus Tintin, vers l'aventure. Par chance il y a la potion magique. Nous avons tous nos ingrédients et notre recette pour cette potion, s'agit de vouloir la popotter soi-même.

Qu'est ce que je désire? Être un ti cul qui met sa van sur D pour découvrir le monde et les gens qui l'habitent. Et toi, qu'est ce que tu désires?

Bonne Route

Gerry. :)

Le vanlife à temps plein et gérer le concret vs l'abstrait.

Vivre à temps plein loin de tout, on vient à réaliser une différence fondamentale entre le boulot/dodo d'avant et le nomadisme au jour le jour.

Dans ma vie précédente, je devait faire beaucoup de gestion au niveau du stress, des budgets, de la perception des choses, satisfaire les échelons supérieurs concernant la performance, prévenir les risques, etc. Je parle juste de la job. Dans ma vie privée on stressait sur les comptes et boucler le budget à chaque fin de mois.

Quand tu es dedans c'est pas évident mais tu passes beaucoup de ton temps à gérer des choses qui en bout de ligne ne sont pas vraiment réelles. Des choses abstraites comme des 0 et des 1 binaires d'un compte de banque. Des choses qui en elles mêmes n'ont pas de valeurs réelles.

Quand on simplifie notre vie, plusieurs de ces choses abstraites s'éliminent par défaut. Mais c'est quand on a les deux pieds fermement dans la vie nomade qu'on réalise le changement drastique de gestion des besoins. On passe de choses abstraites à du très concret.

Soudainement les besoins autrefois anodin prennent une toute autre ampleur. Comme s'assurer d'avoir une toilette proche si on décide de bouffer quelque chose que l'on sait fait activer de façon expéditive notre système de digestion. Oui, je parle encore de pipi/caca mais croyez moi, avec la nécessité de pas sentir mauvais, se genre de besoin bouge très vite en haut de la liste quand ça presse.

La gestion des ressources à bord comme l'eau et les ressources externes comme le Soleil pour produire ton courant prennent aussi beaucoup de place dans ta gestion quotidienne. Si tu t'en vas au milieu de nulle part, tu es mieux d'avoir de l'eau et de la bouffe pour le temps prévu. Il y a juste le coyote des dessins animés qui reçoit n'importe quoi le même jour par Acme.

Le secret bien sûr est la planification. Par chance la vie nomade nous donne accès en grande quantité à une ressources qui est rationnée pour la plupart des gens, du temps.

On a pas vraiment le temps de s'emmerder. Garder un oeil sur la météo et notre position pour aligner les panneaux de façon optimale et utiliser l'énergie en fonction des meilleurs moments de lumière. Chercher activement eau, toilettes, buanderie, wifi, spots dodo et j'en passe. Lire notre environnement immédiat pour notre sécurité et toujours avoir en poche un plan B pour absolument tout ne sont que quelques exemples des choses concrètes qui occupe l'esprit d'un nomade à chaque jour.

Un bel exemple de problème concret immédiat s'est produit aujourd'hui. J'étais avec un ami à faire des emplettes à Lake Charles la ville voisine de la plage où je suis stationnaire en ce moment. Les emplettes terminés nous avons reçu une alerte météo pour des tornades sur notre position. Nous avons quitté derechef la ville pour retouner sur la plage. Moins de chance d'une tornade à cet endroit et les débris potentiellement dangeureux sont à un minimum. Les sirènes se sont déclenchées à Lake Charles peu de temps après notre départ et une tornade de catégorie F2 a touché au sol un peu au nord de la ville peu de temps après avec un vent de 140mph. Par chance pour nous, elle s'est dirigée vers le nord. Rien d'abstrait là dedans!

Ceci n'est pas un éditorial de bitchage, c'est une prise de conscience. Si vous voulez vivre l'expérience nomade, je vous jure que vous allez vivre à fond et pour le vrai. Les 0 et les 1 peuvent aller se rhabiller.

Bonne Route

Gerry. :)

Après la campagne et la ville, de retour à la beach.

Au dernier article, j'étais rendu à New Iberia pensant passer un nuit paisible dans le vieux secteur. La vibe était so-so et comme bien des petites villes américaines, l'arrivé des Walmarts de ce monde a presque qu'irradié les commerces aux détails de tout genre. Le centre ville est bien habillé mais sur un mannequin vide.

J'ai donc passé la nuit au...Walmart du coin avant de repartir à l'aventure le lendemain vers un petit State Park sur la côte du golfe dont je vais taire le nom.

Au milieu de nul part je paie mon $3 d'entrée pour découvrir qu'il n'y a pas de douches. Les toilettes sont en stainless style prison d'état et il fait frette en maudit. Pas un chat dans le parc à part moi. Par chance il fait gros soleil au plus grand bonheur de mes batteries. La photo du beau couché de Soleil cache derrière elle une journée froide et ordinaire de vanlife. Juste pour vous dire.

Pour $3, le State Park vous mets à la porte autour de 21H00. Pas de troubles, en arrivant j'avais spotté une descente de bateau avec un grand stationnement sans enseignes évidentes. Arrivé sur place à la noirceure, je découvre que ça coûte $1. Bien que la place est vide et qu'il n'y a aucun bâtiment autour, pour $1 on prendra pas de chance.

Pendant que je commence à figurer comment payer mon parking, un camion avec un énorme bateau arrive sur place et en me voyant...arrête! Quelques minutes plus tard il se déplace un peu plus loin après m'avoir observé un boutte. J'ai le méchant feeling d'avoir mis un stop à une activité quelconque. Il y a encore du gros traffic de drogue dans le golfe du mexique, je suis au milieu de nowhere...je suis seul. Pas de témoins. La vibe est vraiment mais vraiment pas bonne. Bebye.

45 minutes plus tard, j'étais en sécurité dans le parking du Walmart à Abbeville. Je suis resté quelques jours dans le coeur de la ville. J'ai eu l'occasion de voir les gens de la place commencer les festivités de Noël et enfin essayé le poulet frit chez Popeye's. PFK et St-Hubert peuvent aller se ré-habiller.

C'est beau Abbeville mais l'océan me manque. J'ai fait le plein de tout et je suis de retour à Rutherford Beach pour une douzaine de jours. J'aime être un beach bum et en plus on y rencontre des nomades de partout. Là si je peux juste pogner ce maudit faucon avec mon kodak!!!

Bonne Route

Gerry :)

Lake Fausse Pointe State Park.

Après 4 jours dans Abbeville et St-Martinville, le temps est arrivé pour me perdre dans les routes de campagne de la Louisianne longeant le Bayou Teche. Pas de GPS, une direction générale, vers le sud. Mon seul horaire, trouver un spot dodo avant la noirceure.

C'est surprenant comment ce petit voyage aujourd'hui m'a ramené au Québec. À quelques exception près, j'aurais cru me promener dans Mirabel tard en été. Les fermes ressemblent beaucoup aux nôtres, juste à remplacer le maïs par de la canne à sucre. Les chemins parfois rabotteux me ramènent aussi chez nous. Il faut dire qu'en Louisianne les villages issus d'acadiens sont construit autour des églises comme au Québec. Les gens y sont encore très pieux.

La découverte du jour fut le Lake Fausse Pointe State Park que j'ai trouvé en suivant les enseignes. Tout un deal! Visite du parc, coupé mes cheveux, rasé la barbe et une vraie douche pour la modique somme de $3. Ça fait du bien. Je suis maintenant à New Iberia qui ressemble à une version miniature de New Orleans. On va voir qu'est ce que je vais y trouver.

Un gros merci à mon ami Ford qui m'a fait découvrir le gumbo et dont j'ai eu le privilège de rencontrer ses parents. Ma découverte de la Louisianne est grandement influencée par des gens comme son père qui me pointe dans différente direction.

Bonne Route

Gerry :)

Une nouvelle adresse et la Louisianne.

Ici sur la beach en Louisianne depuis plus d'une semaine. La vie est belle et là, PAF! Facebook flag mon blog comme étant du spam. Il est maintenant impossible de partager le lien sur fb ou même messenger. Donc, voici une nouvelle édition du blog du Ninja Gris. Au courant des jours et semaines qui vont suivrent, je vais copier et coller les articles les plus utiles à cette adresse. Par contre, vous pourrez toujours consulter l'ancien blog, il demeurera en ligne.

Passons aux choses sérieuses. Quand on est nomade avec un horaire très fluide, les plans peuvent changer en un instant. C'est pourquoi j'ai decidé de m'attarder un autre 4 semaines ici dans le Sud de la Louisianne. J'ai traversé 16 états américains dans ma vie. Ils ont tous un petit quelque chose qui les rends spéciaux. Dans le cas de la Louisianne, les gens qui y habitent font la magie de cette endroit absolument spectaculaire.

Les rencontres que j'y est déjà fait sont extraordinaires. Du jeune couple qui m'a invité à un feux de camp sur la plage, les deux old timers qui m'ont donné un spot pour douche à Mr Leblanc qui m'invite à manger du Gumbo pour parler français à son père. Du monde absolument acceuillants et fiers de leurs chez eux. C'est sans mentionner les autres voyageurs que je croise sur mon chemin.

Il y a aussi la faune locale de laquelle je prend plaisir à photographier. Oiseaux de toutes sortes, alligators, serpents et j'en passe. D'ailleurs, j'ai un foutu faucon qui réussi à éviter ma lentille depuis mon arrivé. Je ne veut pas partir avant de capturer son image. Un avertissement si vous venez, regarder où vous metttez vos pieds. Les nids de fourmis rouges sont partout et vous voulez surtout pas les déranger. J'ai eu de la chance deux fois. Un autre 411 sur les bestioles pas agréables comme les serpents, ne pas marcher où vous ne voyez pas vos pieds. Si vous figurez pas celle là, vous prenez des chances de vous faire sortir du pool génétique.

Je quitte la plage bientôt et je vous tiendrez au courant de mes prochaines découvertes.

Bonne Route

Gerry :)

La genèse du Ninja Gris, l'anatomie d'une Dodgefalia.

La vie étant ce qu'elle est, les choses changent et on s'adapte. Après un an de vie nomade à deux, le sort à fait que j'ai décidé de vivre l'aventure en solo. L'étape un était de trouver un véhicule avec un budget tout de même restreint et une fenêtre de temps limité. J'ai fait un volte face pour passer d'un full campeur à un set up furtif, une van stealth. Le choix s'est arrêté sur une Dodge Caravan. Pas cher, pièces et entretien facile à trouver à peu de frais, consommation d'essence raisonnable et il en pleut sur Kijiji. En 15 minutes, un exemplaire 2010 a été localisé à Dorval pour un prix ridicule.

Une Caravan classique de soccer mom qui a été abusé légèrement sans historique d'entretien avec 193 000 km. Les égratignures et bosses sont témoins de son passé tourmenté mais c'est tout de même une bonne base de départ. J'ai décidé de construire l'intérieur avec un set up style Westfalia avec un lit qui se transforme en sofa et un comptoir qui peut faire office de cuisine à l'intérieur et l'extérieur grâce à la porte coulissante coté chauffeur. Tout les bancs d'origines derrière le cockpit ont été enlevés pour profiter au maximum de l'espace de storage dans le plancher. La construction de l'intérieur a été complètée en 6 jours avec l'ajout de panneaux solaires, controleur et une batterie auxilaire.

La finition a été faite avec de la peinture intérieur afin de matché le plus possible la couleur intérieur. Le filage pour alimenter TV, DVD, système de son et rechargé les gadgets électroniques a été fait en une journée mais il reste encore des trucs à faire. De toute façon, on a jamais fini!

Coté mécanique, j'ai changé les roues pourries pour des mags de cour à scrap et 4 pneus neufs. Il va rester une sérieuse mise au point du moteur et remplacer un cardan, le reste semble en bonne condition. La carrosserie va avoir besoin d'amour si elle est pour durer longtemps, un autre chose à faire pour ralentir la rouille. J'ai déjà commencé.

Il va bien sûr falloir que je trouve une façon de démarquer le Ninja Gris par rapport aux autres Caravan sans trop perdre son coté furtif mais ça, c'est un beau défi.

Bonne Route

Gerry  :)

Les 50 bonnes pratiques du nomadisme

On se plaint, on s'insurge et on se fait un face palm collectif quand on voit des gens abuser des arrêts dodos. Oui, certains sont épais, mais plusieurs sont inconscients des conséquences de leurs gestes irresponsables.

Le résultat est la perte d'endroits pour passer la nuit, puisque c'est la façon facile de plusieurs villes de corriger le problème. Ce n'est plus le temps d'être outré, c'est le temps de passer à l'action. Ci-dessous, 50 règles à suivre lors de la pratique du nomadisme, réunies grâce à la collaboration de plusieurs d'entre vous. Sans aucun ordre particulier, les voici:

#1. Laisser l'endroit plus propre que quand on l'a trouvé. Toujours garder des sacs à ordures à bord pour ramasser ses déchets et ceux des autres. Si des "civils" vous voient faire, encore mieux. Ne vous gênez pas de partager vos actions sur les réseaux sociaux avec un selfie sac en main et tagger l'endroit où vous êtes. ( ex: @ville xyz). Le message va se rendre.

#2. Être discret et agir en invité. Il est important de mettre un bémol sur nos activités. Plus l'endroit est grand public, plus grande doit être la discrétion. En mode stealth (furtif) on parle de discrétion niveau ninja.

#3. Trouver son arrêt dodo avant la tombée du jour. Il est plus facile de finaliser pour la nuit à la lumière du jour et c'est bon d'avoir une marge de manoeuvre pour le plan B si le plan A tombe à l'eau.

#4. Avoir un plan B.

#5. Si votre véhicule est évident comme campeur, n’essayez pas de vous cacher à moitié. Ça pourrait paraître louche. Assumez-vous.

#6. Prendre le moins de place dans les espaces commerciaux style Walmart. Votre véhicule s'insère dans un espace? Faites pas suer le Peuple et tenez-vous en à ça.

#7. Dans les stationnements commerciaux, éviter de se placer près des entrées ou des allées centrales. Utiliser les extrémités du stationnement. Les commerces qui nous accueillent méritent qu'on ne soit pas une nuisance pour leurs clients.

#8. Dans les stationnements commerciaux, soyez autonome en eau grise et faites vos besognes sales dans le véhicule. Vider son eau grise/noire/rinse bouche sur l'asphalte c'est barbare.

#9. Souriez, la vie est belle.

#10. Si vous n'avez pas pu suivre la règle #3 et que vous arrivez de nuit aux mêmes endroits que d'autres, ne vous éternisez pas à vous stationner et faites votre set up pour la nuit. Entre voisins nomades, on essayent de pas déranger.

#11. Si votre arrêt dodos est aux mêmes endroits que d'autres nomades, ne faites pas de bruit trop tard. On peut s'entendre sur 23h?

#12. Avoir une pelle pour les numéros 2 en nature et faire ça loin du monde et des cours d'eau. On ramasse son papier de toilette usé. C'est biodégradable mais c'est dégueulasse. Pour les gars, on urine pas en public, surtout s'il y a un public.

#13. Pour les stationnements commerciaux, demander. Dans l'affirmative assurez-vous d'acheter quelque chose.

#14. À moins d'être spécifiquement autorisé, pas de feu de camp. Si oui, s'assurer qu'il soit absolument éteint avant votre départ. Les interdictions sont là pour de très bonnes raisons. Pas mettre le feu à la communauté qu'on visite c'est la moindre des chose.

#15. Partager les endroits en privé avec des gens de confiance. Éviter de les brûler en les publiant ouvertement sur les réseaux sociaux.

#16. On dépense où on dort.

#17. Si tu as une génératrice, pense à tes voisins.

#18. Si tu n’aimes pas la génératrice de ton voisin et qu'il s'en sacre, obstine toi pas et bouge. Des vacances au poste de police ou à l'hôpital, c'est plate.

#19. Ne pas bloquer l'accès aux champs des agriculteurs.

#20. Si vous voyez une maison près d'un terrain vacant, allez demander avant de vous installer.

#21. Les gens qui vous regardent, dites leur bonjour.

#22. Partager les histoires de vos aventures avec les gens des régions que vous visitez.

#23. Expliquer votre mode de vie à ceux qui sont curieux. Démystifier.

#24. Ramasser ses butchs de cigarette.

#25. Respecter les zones éco sensibles en évitant d'y circuler.

#26. Une terre agricole n'est pas un site d'arrêt dodo à moins d'y être invité.

#27. Sur un beau site bucolique, ne pas bloquer la vue pour les autres.

#28. Lorsque vous visitez un commerce et que vous appréciez l'expérience, laisser une revue 5 étoiles sur Google avec la mention à la fin de votre texte que vous êtes nomade ou vanlifer avec votre région de provenance. Encore plus si la ville où vous êtes a aménagé un arrêt dodo.

#29. Dans un truck stop, ne pas prendre la place d'un camion lourd dans le stationnement.

#30. Garder les animaux en laisse et contrôler les aboiements nuisibles.

#31. Chez Walmart ou autres du genre, ne pas sortir ses blocs jaunes pour se mettre à niveau, sa table, ses chaises ou sa piscine gonflable.

#32. Respect des lieux, respect des gens, respect de la faune.

#33. Ne pas faire un arrêt dodo dans une zone résidentielle devant une maison unifamiliale... surtout si elle a des colonnes.

#34. Sur le bord d'avoir besoin d'aller pour un numéro 2 et une toilette public est disponible immédiatement. Go, n’attends pas.

#35. Développer un sixième sens pour les points d'eau potable, les poubelles, les douches et les toilettes publiques.

#36. Ne pas passer plus d'une nuit au même spot en milieu habité. À juger selon l'endroit.

#37. Si la vibe n’est pas bonne, surtout si tu ne sais pas pourquoi, change d'endroit.

#38. Garder son véhicule propre le plus possible.

#39. Écouter les histoires des locaux. Une mine de renseignements.

#40. Être confiant et explorer.

#41. Les meilleurs arréts dodo sont souvent sous votre nez. Ouvrez l'oeil.

#42. Être poli avec les policiers. S'ils sont courtois, expliquer votre style de vie et offrir une visite guidée.

#43. Si vous tombez sur un policier qui ne retourne pas la courtoisie, lire bête, identifiez-vous mais n'admettez rien. Exercez votre droit au silence. Valable aussi pour les inspecteurs municipaux.

#44. Investir dans un programme d'assistance routière.

#45. Les buanderies ne sont pas toujours dans les meilleurs quartiers. Faire son lavage le jour.

#46. Faire le plein lorsque le réservoir est au quart. En terre inconnue, à la moitié.

#47. Vérifier ses niveaux d'huile et la pression d'air régulièrement.

#48. Utiliser les "brake stop" pour camion avant une grande côte pour refroidir/vérifier les freins et inspecter sous le véhicule pour des fuites.

#49. Se stationner de façon à pouvoir quitter rapidement et toujours avoir ses clés sur soi.

#50. Offrir son aide à ceux qui en ont besoin.

Ces bonnes pratiques sont là pour vous aider à mieux vivre l'expérience, que vous soyez à temps plein ou à temps partiel. Partagez-les avec d'autres nomades et même avec ceux qui ne le sont pas. Devenez des ambassadeurs et des ambassadrices de notre style de vie. Nous avons tout à gagner à démystifier ce que nous faisons, non seulement pour sauver des arrêts dodo, mais aussi pour faire reconnaître notre droit à cette liberté.

Je vous invite à partager le lien de cet article et/ou le texte. Il fait parti du domaine public et n'est pas lié par un droit d'auteur exclusif.

Bonne route

Gerry :)

Prise 2, merci Facebook.

Bon, un pépin facebook a déclaré mon blog comme étant du spam. J'ai le pressentiment que ça va être long, voir impossible de résoudre ce problème.

Tu peux chialer ou faire de quoi. Je vais poursuivre la rédaction de mes aventures ici. Pour voir et consulter l'ancien blog, copier et coller leninjagris.blogspot.com les articles sont encore présents.

Bonne Route

Gerry :)