Monday, March 30, 2020

La Vanlife en Dodge Grand Caravan 22 000km plus tard


Je suis certains que plusieurs d'entre vous sont curieux de connaitre mes impressions de voyager et vivre dans une Grand Caravan après presqu'un an. Vous êtes chanceux, c'est l'article d'aujourd'hui.

Le Ninja Gris a été acheté en fin mai 2019 pour 5 000$ avec  193 000km au compteur. Cet exemplaire de 2010 était en bonne forme. Un peu de rouille de surface qui commençait à se pointer le nez, des pneus finis et un moteur qui avait besoin d'une sérieuse mise au point. Mais tout de même solide et aucune rouille visible au châssis et plancher.


D'entré de jeux, laissez moi vous dire que je ne suis pas un fan des produits Chrysler. J'avais même juré à une époque que j'allais mourir avant d'en acheter un. Vu le faible coût à l'achat et l'entretien peu dispendieux, j'ai pris une chance. 22 000km et un voyage de 14 000km plus tard dans le Sud-Ouest, je ne regrette pas mon choix. Sa consommation de 10 litres au 100 en moyenne sur l'autoroute est également très apprécié.


J'ai fais de l'entretien préventif comme bien sûr un changement d'huile à l'achat mais aussi une mise au point complète incluant le remplacement du système d'allumage, valve PCV, filtre, de l'antigel et du liquide à frein. Les roues et pneus tenaient à la vie que par un fil. J'en ai profité pour trouver des jantes en alu de 17" sur Marketplace monté sur 4 Yokohama d'été Geolander flambants neufs. 95% de mon temps est passé sur l'autoroute, c'est ce qui a motivé mon choix.

Depuis son achat j'ai eu 5 pépins imprévus. Un tuyau de refroidissement fendu par un monstre de nid de poule à Sorel, le cardan avant gauche à Tremblant après le pire blind date, les freins avant qui ont manifesté leurs fin de vie au Tennessee en plein traffic, le frein à main qui est resté collé en Louisianne et le hub de roue avant gauche qui a commencé son chant du signe en Arizona. Dans chaque cas à l'exception du cardan, j'ai pu me rendre au garage. Les pièces étaient toujours disponibles et la réparation c'est fait le même jour. Pas mal pour une minivan de 10 ans à 5 000$. Avec les réparations et le montage de l'intérieur incluant le solaire, je suis rendu à 10 000$ au total.


Il me reste encore des choses à changer pour prévenir les bébittes comme la batterie de démarrage et la courroie d'alternateur. La suspension va avoir besoin d'attention aussi, surtout que j'ai l'intention de passer les prochains 18 mois sur les routes du Québec. Ça va brasser!

La conduite du vêhicule pour sa part est comfortable et prévisible comme une laveuse à linge. C'est pas un char sport mais c'est pas un truck non plus. Sa suspension indépendante aux quatres roues transforme les chemins de gravier du désert en tapis comparé à vous brassez les plombages de votre bouche dans un pick up. Hors route c'est une question de prendre son temps quitte à sortir la pelle pour aplannir une bosse de terre...le fond du plancher a frotté pareil! Mais il est certain que c'est pas un Jeep, les options sont limitées.

La cerise sur le sundae pour la Grand Caravan est le storage dans le plancher après avoir balancé les sièges à bout de bras. On peut vivre la dedans sans flotter constamment dans son stock comme un évincé. On va s'entendre, en solo à temps plein ça fly mais je ne tenterai pas l'expérience à deux.

Je suis heureux de mon choix et je compte la garder le plus longtemps possible. La production va cesser en mai. C'est peut être un futur classique ma Dodgefalia. Imaginez pouvoir vendre ça 15 000$ avec un plancher pourri et une transmission sauté dans 10 ans!

Bonne Route

Gerry :)

Monday, March 23, 2020

3 500km en 5 jours. Envoye à maison!


Le 1er mars, j'étais sur ma lancé vers l'Est en route pour Magnolia Beach au Texas afin d'y passer deux semaines. J'y suis resté une semaine avant de retourné au Walmart du coin le 7 mars pour faire des amplettes quand j'ai remarqué que j'achetais la dernière boite de lingettes Lysol que j'utilise régulièrement. Le reste des tablettes étaient intouchées.


J'avais déjà commencé à suivre la progression du COVID19 par prudence. J'ai siegé sur le comité des mesures d'urgence qui préparait la Ville de Montréal pour une possible pandémie de grippe aviaire à l'époque. Je suis très au courant des enjeux et de leurs portés.


Mon plan était de rester une autre semaine pleine sur la plage pour ensuite me rendre en Louisianne jusqu'au 7 avril pour ensuite pousser sans arrêt touristique vers le nord. Voir du monde commencer à acheter du papier de cul en fou a monté mon niveau de veille d'un cran  et je voyais que la situation évoluait très vite. Le fait également que le gouvernement du Québec suivait le plan de match* pendant que le reste jouait à l'autruche était un autre indicateur qu'il était temps de mettre un terme au mode vacance et foutre le camp.

Dans un tel cas il ne faut pas paniquer. Une évacuation avec une bonne marge de manoeuvre nous donne la chance de planifier. Faire le plein de nourriture et le reste pour couvrir le voyage, la quarantaine de 14 jours et un peu plus au cas. Check! Niveau d'huile, vérifier pour des fuites et pression d'air. Check! Planifier la route d'avance. Check! Chauffeur frais et dispo? Ça fait 4 mois que je chill, check!


Je me suis rendu à Slydell en Louisianne pour pouvoir prendre la 59 qui allait m'amener à la 81 direction Nord vers la 401 en Ontario. Pas de zigonage, traverser la frontière au plus crisse étant l'objectif numéro 1, même si je devais affronter la neige, les tornades et mettre les pieds en Ontario.

Slydell a été le dernier arrêt de la partie molo de mon périple. Le lendemain c'est avec regret que je disait adieu au soleil agrémenté d'une sauce 29 degrés et les nuits sans mon sac de couchage avec 2 couvertes par dessus. J'étais triste mais faut croire que mon désir de vivre est encore et toujours plus grand que mon désir de comfort.

J'ai mis ça sur D, donnez des petites tapes d'encouragement sur le dash du Ninja Gris avec une promesse de 14 jours de vacance à la fin du trajet et pointé vers le Nord en pesant sur le gaz. Avec la musique dans le fond j'ai roulé 900km la première journée. J'avais commencé tard. C'est ça quand tu es ton propre boss, tu commences quand tu veux.

J'ai poussé le lendemain n'arrêtant que pour mettre de l'essence, me dégourdir les jambes et manger. Cette journée là ma conduite défensive a payé des dividentes quand j'ai éviter un sabot de frein de camion accroché par le 53 pieds devant à 115km/h. Les trois voitures d'espace entre moi et lui m'ont permis d'éviter la catastrophe à 1 500km de mon objectif.

Depuis le 7 mars j'avais déjà commencé à prendre des précautions et j'ai continué les mêmes protocoles pendant mon déplacement. Gants lorsque je manipule hors de ma van, distance de 2m avec tout le monde et laver mes mains entre chaque interaction in and out de la van. Désinfecter tout ce qui venait à bord aussi.

J'ai stationné la deuxième nuit dans les montagnes de la Pensylvannie à seulement 340km de mon objectif, j'étais crevé. 5 heures de sommeil plus tard, j'étais frais et dispo pour pousser vers Montréal. La partie la plus facile du trajet, un simple 500km sur le plat.
La 59 et la 81 sont des belles routes pas trop achalandées mais ça grimpe longtemps!


Maintenant me revoici chez nous et j'ai la chance d'être branché dans l'entrée de mon fils. Ma fille m'a acceuilli au préalable devant chez elle et avait fait livrer à ma van le traditionnel poutine/2 roteux du retour. Un retour hâtif mais grandement apprécié.

Le voyage est terminé mais le blog va poursuivre. Une bébitte originaire de Chine s'est organisée pour libérer ma plage horaire. Je vais continuer à publier le lundi et je vais en profiter pour partager ce voyage avec vous en profondeur.

Je vis mon isolement très bien depuis mon arrivé le 18 et je suis encore en pleine santé.

Bonne Route

Gerry :)

*Depuis la crise du verglas, le gouvernement du Québec a mis de l'avant un effort gigantesque pour améliorer la structure des mesures d'urgence avec une Loi obligeant tout les paliers de gournance à s'organiser. Ceci a également permis de créer une culture d'action et de sensibilisation auprès des intervenants à tout les niveaux. On dort pu sa switch!

Wednesday, March 18, 2020

"Atshoo, Atshoo, we all fall down."


C'est au son de "Break onto to the other side" du groupe The Doors que j'ai passé au Québec ce matin par la 401 avec un restant de sel d'une plage du Texas encore sur la carrosserie. J'ai ramassé mon premier nid de poule pas longtemps après. Un peu comme si la province acceuillait mon retour avec une amicale claque sur une fesse. J'allais manger une volée sur le Metropolitain plus tard. J'ai jamais été aussi content de retouner chez nous. J'ai trippé à voir ma première pancarte, " rue Principale". Faut le faire.

Le titre du post sont les paroles de Ring a Ring a Rosie que me chantait parfois ma Grand-Mère Pearl qui l'avait apprise de sa mère qui chantait elle aussi cette contine lorsqu'elle était jeune fille en Angleterre. Certains disent que ses origines proviennent de la peste au 16ième siècle en Angleterre. Tragiquement, mon arrière Grand-Mère a été emportée par la grippe espagnol de 1918. Alors oui, je suis revenu plus vite à cause du Coronavirus.

La peur n'est pas à l'origine de ma décision. La peur est un bon mécanisme de défense et nous garde alerte vis à vis le danger, immédiat ou à long terme. C'est un barême, pas une condition. Laisser la peur prendre le dessus mène à la panique. La panique laissée à elle-même au pire peut amener la mort ou au mieux mener à acheter un pick up plein de papier de toilette. Dans une crise, il faut faire la gestion des risques et éliminer le plus de variables possibles.

Après une bonne réflexion basé sur l'information disponible et mes connaissances acquises lors de ma carrière à propos des pandémies, j'ai décidé qu'il était préferable de revenir le plus tôt possible. Ma Mère qui se fesait du mauvais sang pour moi m'a influencé un peu aussi :)

Les risques que je voulais éviter étaient de tomber malade là-bas et la panique possible des foules dont plusieurs sont armés. Tomber malade aux États-Unis est un risque réel dans un cas de pandémie dans un système qui peut se trouver débordé. N'étant pas un citoyen, on risque de passer dernier, mais vraiment dernier. L'autre est la panique en cas de manque de nourriture. Si ce le monde peut virer fou pour du papier de toilette, imaginez pire avec des guns. Je veux pas être là.

Une autre raison qui m'appelait à la maison est comment la crise est gérée chez nous. Je n'ai jamais été aussi fier d'être Québécois. Au delà des niaiseux avec le papier de cul, notre premier ministre à mis ses culottes et avec du leadership à pris la crise par les couilles. Il a pris les décisions difficiles et mis en marche la machine au plus vite pendant que d'autres se tournaient les pouces. Du leadership ça inspire les autres et la population a répondu en mettant l'épaule à la roue avec des innovations, du bénévolat et j'en passe. Moi je veux aussi faire ma part.

J'ai commencé par m'isoler pour 14 jours. Ça semble niaiseux mais si tout le monde fait sa part, le virus va ralentir sa progression. Après je verrais bien ce que je peux faire pour contribuer. J'aurais peut être même le privilège de reprendre du service.

Ne vous faites pas d'illusion, c'est une crise sérieuse et la bataille sera longue. Le virus n'a pas de conscience et n'a qu'une raison d'exister, se propager. On se tient les coudes et on va passer au travers.

Un gros merci à ceux et celles qui m'ont encouragé pendant mon "mad dash" vers la frontière. C'était grandement apprécié.

Bonne Route

Gerry :

Thursday, March 12, 2020

Le coronavirus et être nomade


Peu importe ce que vous croyez au niveau du risque impliquant le coronavirus, il est ici et il a déjà un impact immédiat et d'autres sont devant nous. Pour ceux d'entre nous encore au Sud de la frontière, il serait imprudent d'ignorer sa progression et prendre certaines précautions.

Dans mon autre vie j'ai siègé sur le comité de la grippe aviaire avec les mesures d'urgences de Montréal. Ce virus avait un taux de mortalité de 80%. Par chance, il n'a pas muté pour se transmettre d'humain à humain. Dans le cas du corona on parle d'un taux de mortalité entre 0.5 à 7% selon où vous êtes et les mesures prisent. Ça l'air de rien mais je vous jure que le système de santé va être surchagé si ont arrive pas à le contenir. Au moment d'écrire ces lignes 8 cas sont connus au Québec. Selon les différents modèles le ratio entre connu et actuel pendant une pandémie est 1 pour 100. Donc ont peu estimé en réalité 800 cas. Tout ça pour dire que c'est à prendre au sérieux. La bébitte est déjà sortie, faut dealer avec.

Pour ceux dans le sud qui vont bientôt commencé leur migritation vers le Nord, quelques suggestions. Porter des gants pour mettre l'essence et lorsque vous magasinez. Lavez vous les mains et vos articles après. Éviter les endroits publics et si vous devez absolument y aller, allez y en dehors des heures d'affluence. Les désinfectants commence déjà à être difficile à trouver chez Walmart. Un excellent désinfectant maison est deux bouchons d'eau de javel dilués dans un litre d'eau.

Certaines villes ont déjà été mis en quarantaine dans l'état de New York, il est possible que d'autres suivront. Il est à espérer que les autoroutes ne seront pas fermés. Ceci serait un dernier recours car fermer les autoroutes signifie fermer la chaine d'alimentation.

Préparez-vous dans l'éventualité d'être mis en quarantaine peut importe sur quel côté de la frontière. Gardez-vous stocké en eau, nourriture et toutes autres choses que vous avez besoin. Aucune garantie de la qualité ou quantité pour répondre à vos besoins si on vous planque quelque part.

Soyez prudent et bonne chance. Entre le virus et éviter les tornades en montant, c'est jamais plate d'être nomade. Vive l'aventure.

Bonne Route

Gerry :)




Monday, March 9, 2020

Je suis nomade et je suis citoyen.


Si une chose m'écoeure plus que de trouver de la merde de mouette sur mes panneaux solaires, c'est des villes qui légifèrent sur le droit de dormir dans nos véhicules. Plus que ça, les collègues nomades qui trouvent ça normal et correct. C'est pas correct. Ce post est motivé par la récente Loi passée à Canmore dans ce sens. Mais restons chez nous.

L'été dernier Carleton-sur-Mer passait un règlement interdisant de camper sur son territoire incluant la voie publique. Le règlement est pointilleux et spécifique dans ses définitions que dormir dans son véhicule est de camper. Cette Ville a décidé de légiférer sur une activité légitime à l'intérieur de nos habitations. Activité nécessaire à la vie comme manger. Votre vie qui est garantie par la Charte des Droits et Libertés. LA Loi qui prévaut sur toute les autres.

J'entends et j'ai déjà entendu, on a trop de Droits, les gens là-bas payent des taxes, les élus ont le pouvoir de créer ces règlements. Non, oui et oui.

Oui les élus ont le pouvoir de voter des règlements pour le bien des communautés qui les ont mis en place. On vit dans une démocratie et c'est bien tant mieux. Par contre, une municipalité ne peut pas aller au-delà de son champ de compétence et ses règlements doivent respecter la Charte sans exception. La Charte est l'outil qui garde le balancier et nous protège de l'état, entre autres.

Oui les habitants payent des taxes. Tout le monde payent des taxes, même nous. Une propriété au Québec paye en moyenne 2,30$ en taxe municipale chaque jour. On peut tu s'entendre qu'on dépense plus que ça en une journée quand on s'arrête quelque part? On se voit souvent donner l'étiquette de "freeloader" ou "cheap". On paye nos droits d'immatriculation comme tout le monde, la TPS et la TVQ sur tout aussi. Oui je passe 5 mois dans le sud mais l'argent dépensé pour préparer ce voyage est dépensée chez nous.

Non, on a pas trop de Droits. Laisser l'état enlever ou même effriter un Droit fondamental est une invitation à ouvrir toute grande les portes de l'écurie. C'est pas les exemples qui manquent. Si vous croyez que vous pouvez faire confiance aveugle à l'état, éduquez-vous un peu ou retournez dans votre monde de rêves sans oublier vos lunettes roses.

Aller où l'on veut, vivre où l'on veut, manger, jouer aux cartes ou dormir chez nous sans déranger personne dans notre demeure qu'elle soit en bois, en brique ou en métal, c'est notre Droit en tant que citoyen. Oui, des citoyens. Si les villes ne veulent pas nous voir, elles n'ont qu'à faire comme les Tadoussac et Magog de ce monde. Légiférer dans leurs champs de compétences et interdire le stationnement. Ces villes ont la décence de ne pas s'ingérer dans ce que l'on fait chez nous.

Que vous soyez nomade à temps plein ou temps partiel, ces règlements illégaux vous concernent tous. Vous avez deux options, vous impliquer même si ce n'est que de vous indigner ou ne rien faire. Par contre, si vous voulez vous mettre des bâtons dans les roues et appuyer ce genre de choses, tassez-vous. Allez vous magasiner un camping à 2 000$ par saison pour pouvoir rentrer dans le moule.

C'est pas parce qu'on a décidé de vivre simplement et opter de sortir de la course à ramasser des cossins que nous ne sommes pas des citoyens. La Charte s'applique à nous aussi. Ce principe j'y tiens au risque et au péril de ma vie.

Je suis nomade et je suis citoyen.

Bonne Route

Gerry

Comment faire l'achat d'une van usagée.


Faire l'achat d'une van ou n'importe quel véhicule usagé est toujours une partie de dés. Tout le monde veut mettre la main sur la perle rare en excellente condition, fiable et à un prix raisonnable. Personne ne veut se retrouver avec un citron qui va se transformer en cauchemar qui consomme le cash de façon titanesque en réparations.

Il n'existe pas de manière sûr d'éviter ce genre de catastrophe véhiculaire mais il y a des choses à faire pour mettre toutes les chances de son côté.

Avant l'achat, faire un essai routier de la van afin de détecter toutes anomalies alors qu'elle roule. Des vibrations, des toc! toc! toc! et des clac! clac! clac! c'est généralement vraiment pas bon signe.

Regarder l'état général du véhicule. Si l'intérieur est crotté ou montre des dommages hors de l'ordinaire, les chances que la mécanique a été entretenue soigneusement sont excessivement mince.

Vérifier tout les niveaux de fluides, un ou des niveaux bas ne sont pas de bonne augure non plus. Sentir l'huile à transmission, si elle sent le brulé ou le chauffé, elle peut être à l'article de la mort.

De la fumée blanche ou bleu qui sort du tuyau d'échappement en quantité démontre aussi de sérieux problèmes de moteur voir paliatif.

Prendre le temps de bien regarder sous la van pour des signes évidents de corrosion des planchers et du châssis. Un peu de rouille de surface n'est pas mortel mais quand ça commence à ressembler à un mille feuilles ou qu'il en manque des bouts, passer à autre chose. Regarder en même temps pour les fuites de liquides.

Vérifier l'usure des pneus. Des problèmes de suspension ou de direction sont en général trahient par une usure inégale des pneus. Passer votre main à l'intérieur des jantes avant pour voir si elles sont sec. La présence de graisse indique une bottine de cardan craquée qui devra surement être remplacée. (Bien sûr, on parle d'une traction avant ici.)

Si ces critères sont tous bon, prenez quand même le temps d'investir dans une inspection mécanique avant achat par un mécanicien qualifié.

Un bas kilomètrage n'est pas un gage d'un bon achat et n'est pas la façon ultime de juger le potentiel de fiabilité d'une van usagée. Son entretien régulier vaut bien plus. Si elle vient avec la paperasse pour le prouver, encore mieux.

Bon maintenant que vous avez votre nouveaux/vieux bolide, vous êtes prêt pour ce road trip de rêve...wo wo les moteurs. Dans le budget de votre achat, prévoir un minimum de $1 000 pour les bobos qui vont éventuellement se pointer.

De plus, pour votre paix d'âme, prévoir un changement d'huile et les filtres immédiatement après l'achat. C'est un minimum. Après 160 000 km, il faut aussi sérieusement penser à changer les bougies, les fils d'ignition, valve PCV, courroie et antigel.

Ces petits détails sont des choses qui au mieux vont vous laisser sur le bord de la route ou au pire créer un effet domino qui mettra votre portefeuille à l'épreuve.

Bonne Route

Gerry :)






Monday, March 2, 2020

Le fast food en road trip.


C'est certain qu'il est plus économique de cuisiner sa propre bouffe mais quand on voyage, il est de mise de se laisser tenter par la cuisine locale. En tant que célibataire simple de palais et sans fortune, pas de restaurant 5 fourchettes dans cet article. D'ailleurs, soyez avisé que ce post contient probablement des arachides, du gluten et des gras trans.

Je vais partager avec vous mes impressions. Je suis nullement un expert en la matière donc à prendre avec...un grain de sel.

Wendy's.

Une chaine qui est présente chez nous et bien que le tout soit fait sur place et frais, il ne sont pas tous égaux. Wendy's c'est mon go to fast food au Québec et le meilleur est à Dollard-des-Ormeaux sur Des Sources. Ici pas de mayo dans le bacon cheese et la plupart sont pas foutu de l'assembler comme du monde. Si la place est plus que dû pour être rénover et que les employés ont l'air bête, ça va être moins qu'ordinaire. Si le proprio lui même sert les boissons gazeuses au lieu qu'elle soit en libre service, il va y avoir moins de viande dans le chili je vous le garanti.

Subway,

C'est...Subway. même chose que chez nous incluant les chips Miss Vicky's. Toujours vérifier si les toilettes sont ouvertes si ça fait parti de votre objectif avant de commander. Souvent les employés les ferment après les avoir néttoyé avant la fermeture.

McDo,

Bon oui c'est ordinaire comme chez nous mais ça le mérite d'être ordinaire pareil partout. Même les commandes sur écran que je déteste. Ils poussent au point de le faire pour vous. Par contre, pour $2 tu peux avoir un saucisse McMuffin pas d'oeuf et un Coke. Ça vient avec une place assise dans un endroit climatisé, wifi gratos et accès aux toilettes. Dans des endroits comme New Orleans où les toilettes publics sont rare c'est bien pratique. D'ailleurs certains ont commencé à mettre des serrures à codes pour réserver l'utilisation des toilettes ont clients payants.

Arby's,

La décadence du sandwich à la viande. Absolument débile. Les restaurants sont propres et le staff en général très acceuillant.

Cracker Barrel,

De la bouffe style maison. C'est bourré de matantes et de grand-mamans qui se font payer la traite par leurs bien-aimés qui savent pas faire à manger. Pas un choix très santé et tout de même dispendieux mais les déjeunés sont excellent. Bien sûr, le privilège de pouvoir y faire un arrêt dodo est un bonus.

Popeye's,

Un poulet de meilleur qualité que PFK, plus juteux que St-Hubert et les employés sur le party avec un sourire constamment aux lèvres. Résultat, un poulet frit absolument délicieux à un prix décents. Allez y pour la recette piquante qui l'est juste assez. Aussi bon sinon meilleur que le New Orleans Fried Chicken à trois fois le prix moins la Sangrilla et la toilette fermée aux clients par paresse.

Carl's JR,

Mon chum Dan jure par Carl's mais moi bien que le burger soit bon, il est pas exceptionnel à mon goût. Les frites sont pas mal ordinaire.

Waffle House,

L'expérience diner américain par excellence ils ont de tout. Ouvert 24 heures c'est la place pour le déjeuné. Oeufs, bacon et fromage servi sur un lit de patates hachés brunes...wow! Dans certains états du sud ils sont partout. On peut parfois en trouver deux sur la même rue dans la même ville.

Little Ceasar's,

Comparé au Québec, les américains sont juste pas capable de faire une vraie pizza. Par contre, le combo à $5 pizza carrée et drink bourre en masse et va bloquer vos artères de façon délicieuse pour le prix.

Whataburger,

Le bien nommé..what a burger! Une institution au Texas, c'est selon moi le meilleur hamburger de grande chaine que j'ai jamais mangé. Pour $7 tu peux avoir un cheese monter avec des légumes frais avec un drink et une frite. Il y a juste une grosseur, big. Um must pour ceux qui passent du temps au Texas.

Il y a les grandes chaines mais aussi des petits resto ça et là qui méritent une mention ici. Je dois par contre vous dire que petit et familial n'est pas garant de délicieux. Le pire gumbo que j'ai mangé était un petit resto en Louisianne qui s'appelait King Cajun.

Soul Eats, Abbeville Louisianne,

Pour $10 un Coke, deux ailes de poulet et la meilleure lasagne que j'ai mangé de toute ma vie. Pâte, une tonne de fromage et une tonne de viande dans une sauce exquise. Pas un brin de légumes dans le mix. Le menu varie chaque jour.

Fillin Station, Biloxi Mississippi,

Meilleur hamburger steak à vie. Servi sur un lit de riz, on peut demander des patates avec et extra gravy gratos.

T-Boys, Creole, Louisianne,

Meilleur burger à vie et excellent gumbo. Ne pas se fier à l'apparence de la place. Un trésor caché.


Today's Cajun Seafood, New Orleans, Louisianne,

New Orleans est reconnu pour sa nourriture exquise mais si votre but est de manger dans le French Quarter, attendez-vous à payer cher. Même les petits stands style mom and pop sont dispendieux. Par contre, si vous n'avez pas la chienne de croiser junkies et itinérants bien réchauffés, sorter de la zone touristique pour y manger le meilleur gumbo saucisse/poulet que j'ai eu la chance de déguster à vie pour $9 à cet endroit. Préparé par des asiatiques, pas des cajuns, il a un petit goût sucré qui cache le côté amer du gumbo sans rien ne lui enlever.

Je vais finir avec un met de la Louisianne qui ne se retrouvera plus jamais sur ma langue. Les cracklins. Il s'agit de peau de porc avec un brin de viande frit. Encore plus délicieux que le bacon, les cracklins ont un effet secondaire dangeureux, la mort. Sérieux, si vous avez des artères bouchés ou un problème de cholestérol, les cracklins vous enleverons surement des heures de vie. Après seulement quatres petits morceaux, mon système en entier était au ralenti et je n'avais pas consommé le quart de la portion dans l'assiette. Les cracklins, comme le moonshine à la cannelle (ou au miel, je ne m'en souvient plus.), vous amèrons doucement et tendrement à la mort si vous vous laissez emporter tout en vous rendant amorphe alors qu'ils changeront votre perception de votre Univers immédiat. Vous êtes avertis.

Bonne Route

Gerry :)