Tuesday, July 26, 2022

Road Trip Côte-Nord 2022

 

Partis de Québec et après avoir mangé nos sandwich à Baie -Saint-Paul, direction Sept-Îles. Ma blonde a été ravie par une prestation de Martha Waynewright pendant qu'on degustait notre festin apporté de Québec. C'est sur le traversier que l'air marin a solidement frappé nos narines. 

Après avoir passé Tadoussac, ne pas avoir dépensé 200$, nous sommes allés directement... aux Escoumins. Après un souper copieux à la poissonnerie, nous nous sommes arrêtés à la halte de la chute, généreusement aménagée pour les vacanciers nomades par la municipalité afin d'y passer la nuit.

Étant amateurs de camions crawlers téléguidés, nous avons profité grandement du parc de la Pointe de la Croix pour une mini expédition. Par chance, les deux véhicules et quelques pièces de rechange ne prennent pas trop de place dans la Pacifica. Ce qui nous permet d'explorer la Côte-Nord de façon macro. J'en ai surpris plus d'un sur les réseaux qui croyaient que ces véhicules étaient grandeur réelle! C'est le fun sans prendre la place d'un kayak, un paddle board ou un vélo de montagne et ça nous fait marcher.

Après notre mini expédition et une collation matinale au Café Kiboikoi, direction Raguenau. La météo a été clémente et la circulation absolument absente pendant le trajet qui nous a amené au vieux quai de Ragueneau qui accueille les vanlifers depuis quelques années avec ses dinosaures grandeur nature et son obélisque directement sur la rive. Un bon vent en soirée nous a bercés dans un profond sommeil. Au matin, c'est après avoir laissé une contribution volontaire dans la boîte de dons que nous avons continué vers Baie-Trinité.

Ah pi maudit! J'ai oublié de mentionné notre arrêt à Longue-Rive sur notre chemin et ça me tente pas de ré-écrire mon texte donc voici. Longue-Rive est à refaire son arrêt-dodo près de son parc des chutes et ils ont presque terminé. Toujours aussi superbe et accueillant, j'en ai profité pour faire une des nombreuses photos de la série Rocher-Percé. Trop proche de notre dernier arrêt dodo, c'est pourquoi nous avons poursuivi notre chemin.

Fin de la parenthèse, de retour au moment présent. Dus pour une douche et pour charger nos trois véhicules hybride/électriques, nous avons pris un terrain au Camping de la Baie à Baie-Trinité. 35$ taxes incluses avec électricité sur le bord de l'eau. Tout un bargain. Les pilotes de nos camions en ont profité pour prendre une pause sur la plage.

Demain, en route pour Sept-Îles. Un mot sur la Pacifica de ma blonde. Depuis Québec nous avons utilisé moins de la moitié du réservoir d'essence qui contient 62 litres. Surprenant au point que l'absence de l'espace stow and go dans le plancher, pris par la batterie, en vaut vraiment la peine.

Bonne Route. Aspirer à inspirer avant d'expirer.

Gerry :)

Thursday, July 21, 2022

La Malbaie, le Camping et l'heure juste.


 Parfois, comme une lumière "check engine" qui disparait du tableau de bord d'une Dodge Caravan, la vie nous amène vers de beaux dénouements. C'est ce qui est arrivé avec l'histoire publiée cette semaine par CIHO FM concernant la fermeture du stationnement du Café de la Gare à La Malbaie suite à une plainte par Dominic Bergeron, propriétaire du camping Au Bord de la Rivière dans cette même ville.

Monsieur Bergeron m'a contacté pour expliquer son dilemne de façon détaillée au-delà des soundbites du reportage. Pas la faute de la station, la radio ça marche comme ça depuis toujours. 

L'histoire est la suivante, Monsieur Bergeron a un soir remarqué la présence de VR de toutes sortes dans le stationnement du Café de la Gare pour apprendre qu'ils y étaient pour la somne de 15$ la nuit. On parle pas juste de vans mais surtout de gros VR et de roulottes. Je comprens sa frustration, les gens sont installés comme sur un camping qui n'en est pas un. Sa démarche a été de contacter les médias qui en bout de ligne n'était pas la bonne voie à prendre l'admet-il lui-même. Sa sortie a été la cerise sur le sundae qu'a été le règlement d'interdire la pratique du vanlife dans la MRC de Charlevoix en dehors des campings l'été dernier. Sans le réaliser, Monsieur Bergeron a mis le feu à une poudrière qui pétillait encore. Sa frustration, légitime, était plus envers les Fifth Wheels et autres gros campeurs conventionnels qui occupaient les lieux.

On parle souvent que les autorités et les campings ne comprennent pas la vanlife. Laissez-moi vous dire que bien des "pratiquants" ne la comprennent pas non plus. La vanlife ce n'est pas du camping gratuit avec une Fifth wheel ou un classe A qui prend 8 places de stationnements avec toutes les bebelles étendues dehors et la génératrice qui marche dans le tapis pour faire bouillir une tasse d'eau. La vanlife c'est de prendre le moins de place possible, faire le moins de bruit possible et utiliser le moins de ressources possible dans 25 pieds ou moins. Là, je l'ai dit.

Il s'avère que Monsieur Bergeron a aménagé un espace pour la vanlife sur son terrain de camping. Pour véhicules de 25 pieds et moins, 20$ taxes incluses vous donne un spot dans un stationnement de gravier, wifi, poubelles, toilettes et douches. Vous avez également accès à la buanderie payante. Un bargain si on compare avec 70$ pour zéro service dans le port de Québec.

La sortie de l'AVQ en réponse au reportage de CIHO FM aura également eu une autre conséquence heureuse. Le Maire de La Malbaie, Michel Couturier, nous a contactés pour nous assurer que malgré le règlement de la MRC, La Malbaie accueille à bras ouverts les vanlifers. Il m'a confirmé personnellement que la Sureté du Québec ne fait pas la chasse aux sorcières de la vanlife sur son térritoire. La Ville n'utilisera ce règlement que s'il y a un abus.

Donc si vous n'êtes pas des bougons ou à trainer un bungalow sur roues, sachez qu'il y a maintenant deux municipalités dans Charlevoix où la vanlife est la bienvenue, Saint-Urbain et La Malbaie. Je vais prendre le temps de m'y arrêter à mon retour de la Côte-Nord la semaine prochaine.

Toutes ces démarches n'auraient pas été possible sans l'existance de l'Association Vanlife Québec. J'ai beau avoir une certaine notoriété mais c'est rien s'il n'y a pas une organisation légitime derrière l'effort.

Bonne route. Aspirer à inspirer avant d'expirer.

Gerry :)

Wednesday, July 20, 2022

Check engine et autres gremlins.


 À 10 ans et 245 000 km demain, le Ninja Gris a sa part de bébittes ici et là incluant la lumière "check engine" qui me bronze la face depuis 2 ans. Rien d'alarmant.

Par contre récemment un tout autre gremlin électrique s'est pointé la face sous forme du speedomètre qui se met hors service de façon aléatoire avec la sonnette de surcroît. Rien de trop grave mais quand ça arrive au 5 à 10 secondes sur un trajet de 200 km, ça tappe sérieusement sur les nerfs. De plus, j'ai remarqué dernièrement que ceci affectait la transmission avec des bizarres de changements de vitesses.

La Dodge Caravan a un système électronique intégré qui contrôle tout à partir de la boîte de fusibles sous le capot. J'avais remarqué que l'entrée principale du fils positif commençait à être corrodé bien que les fusibles ne semblent pas l'être. N'ayant rien à perdre, j'ai décidé de le nettoyer puisque les fréquences du bobo montaient en flèche.

Étape 1, débrancher le fils positifs (rouge) de la batterie. Vous faites quoi que ce soit d'électrique sur un véhicule, il est impératif de le faire pour éviter de faire tout partir en fumée ou au mieux, payer la totale chez un garagiste.

Étape 2, déconnecter le fameux fils et tout néttoyer avec une petite brosse en métal avec un peu de lubrifiant style Jigaloo. Reconnecter le tout incluant la batterie lorsque terminé.

Étape 3, mettre la clé à "on", mettre la pédale à gaz au fond 5 fois pour rebooter l'ordinateur, mettre la clé à off, faire une petite prière à qui vous voulez, démarrer la van et voilà. Si elle démarre, vous avez rien cassé.

100 km plus tard, le gremlin ne s'est toujours pas pointé et bonus, la lumière "check engine" s'est éteinte! Je croise les doigts que c'était la source du problème. Pour la lumière "check engine", soit qu'elle s'est éteinte par magie pour revenir plus tard, des bonnes chances après tout c'est une Caravan, ou l'ampoule est brûlé. On verra bien.

Bonne route. Aspirer à inspirer avant d'expirer.

Gerry :)

Monday, July 18, 2022

Roadtrip Côte-Nord 2022

 


Dimanche prochain on se lance pour un roadtrip sur la Côte-Nord. Pour diverses raisons, le prix de l'essence, les gremlins électriques qui se sont installés dans ma van pour ne nommer que ça, le Ninja Gris va transferrer son pavillon à bord de la Pacifica Hybride de ma blonde, la Boogie Wondervan.

Ça sera tout un voyage avec cet espace restreint qui va redéfinir notre habitude de voyager léger de façon simple. Chaque pouce cube sera utilisé de manière optimale. En espérant qu'il fasse beau! Que le voyage soit bucolique ou rempli d'embûches, il est certain qu'il sera mémorable et en bout de ligne, c'est ça qui compte.

Ce sera aussi l'occasion en or de poursuivre mon nouveau projet photo qui est de faire le tour du Québec au Rocher-Percé. Nos camions téléguidés seront aussi de la partie. On devrait pas s'ennuyer trop.

Je devrais publier à quelques occasions pendant le voyage et il me fera plaisir de jaser avec ceux et celles que nous rencontreront pendant cette expédition courte mais intense jusqu'à Sept-Îles.

Bonne route. Aspirer à inspirer avant d'expirer.

Gerry :)

Wednesday, July 13, 2022

La Gaspésie, le ying et le yang


 La Gaspésie est un rituel de roadtrip Québécois depuis longtemps. Des boomers et des X se rappeleront avec nostalgie d'un tour de la Gaspésie dans un grosse bagnole américaine. Chaque arrêt époustouflant de beauté et une chance d'avoir de l'air frais après avoir roulé des heures avec le bonhomme qui fume en avant les vitres fermés tout en tenant un sac dans ses mains pour palier à l'inévitable. Après avoir vu le sacro-saint Rocher Percé et acheter quelques souvenirs comme une casquette de capitaine cheap ou un matelot sculpté d'un artisan, on complètait la boucle pour fièrement clâmer avoir fait le tour. La belle époque. Normal que ces mêmes enfants et leurs petits enfants friant de vanlife fassent la même chose, moins la boucane et le mal de coeur constant. Je l'ai moi même fait pour le premier roadtrip avec ma van en 2014. Le choix était aussi évident qu'une carte CAA avec l'achat d'un Westfalia*.

Pour vrai, j'y suis allé.

On se souvient tous du bordel de l'été 2020 et 2021. La pandémie, la fermeture des blocs sanitaires et la marée de quelques urluberlus sans civisme qui ne pouvaient pas aller à Wilwood ont gâchés la sauce pour tout le monde. Les villes du coin comme Percé ont mis en place des interdictions de dormir dans son véhicule dans un endroit autre qu'un camping qui ciblait directement la vanlife. J'ai longuement écrit sur le sujet, je ne m'attarderai pas plus là dessus. Plusieurs autres villes du Québec ont fait de même dans les mois qui ont suivi.


Cet été, un couple de vanlifers s'est payé le même roadtrip malgré la quantité industrielle de panneaux d'interdiction qui ont fait une petite fortune à un fournisseur d'enseigne pour couvrir la Basse-Gaspésie. Un soir à Carleton-sur-Mer, ils ont un problème mécanique et demeure pour la nuit dans un stationnement publique où ils ont passé la journée malgré un tel panneau mais qui n'affiche pas d'heures applicables. Aux petites heures du matin, deux personnes en civil cognent de façon insistante sur la van. Les deux individus ont une carte d'identité de la Ville. Le chauffeur répond en expliquant la situation et explique la raison de leur présence. On lui demande une pièce d'identité et il la fournie croyant que ce geste aidera à corroborer son histoire puisqu'il n'est pas du coin. (Un mécanicien trouvera une roue qui allait se détacher quelques heures plus tard.) La personne prend en note ses informations, lui remet le document et quitte. "Est ce que je vais recevoir un ticket?" lance le conducteur aux deux inspecteurs. "Probablement." est la réponse. En effet, un constat était dans leur courrier au retour. 153$ pour avoir dormi dans un véhicule dans un endroit publique. Avec le prix de l'essence et le temps qu'une contestation impliquerait, le constat a été payé. Un facteur non négligeable quand ce règlement a été voté selon moi.


La Basse-Gaspésie c'est une trappe à touristes, désolé de vous l'apprendre si vous ne le saviez-pas. Des trappes à touristes j'en ai visité de façon volontaire à quelques reprises et des bonnes. Salem au Massachussetts et Tombstone en Arizona pour ne nommer que celles là. Bien que le but est qu'on veut mettre la main sur votre fric, on le fait de façon évidente et on se fend en quatre pour être le plus accueillant possible. Ce qui nous amène au yang qu'est la Haute-Gaspésie au ying de la Basse. 

Un courant d'ouverture à la vanlife semble déferler sur la région le long du Saint-Laurent avec des accomodements plus que raisonnables et même un sérieux efforts pour des arrêts dodo. Le camping de Saint-Maxime qui offre l'accès à ses douches aux voyageurs sans prendre un terrain en est un bel exemple. D'ailleurs, plusieurs régions s'ouvrent à la vanlife en réalisant son potentiel économique et le fait que les vanlifers ne sont pas en que des bougons. Après les interdictions, enfin de l'ouverture.


Plusieurs options sont possibles maintenant à travers le Québec. La Mauricie, le Saguenay-Lac-St-Jean, la Côte-Nord, et une multitudes de petits villages comme Saint-Urbain dans la close Charlevoix nous attendent à bras ouvert.

Le prix de l'essence, les taxes touristiques(pas juste en Basse-Gaspésie mais à Tremblant aussi.) et les interdictions doivent faire partie intégral de votre planification pour un roadtrip qui vous rendra heureux ou heureuse. Si vous voulez dépenser 600$ et plus d'essence pour voir le Rocher Percé, prévoyer des campings dans votre budget. Une option plus économique est de vous trouver une réplique miniature de la fameuse roche et prendre des photos avec peu importe la rive où vous êtes. Je blague mais bien que c'est beau là-bas, préparez-vous à dépenser pour votre gîte à moins d'être furtif niveau Keywest.

*Je n'ai rien contre les Westfalia. Les blagues sont juste trop facile et j'en ai pleins! 

Bonne route!

Aspirer à inspirer avant d'expirer.

Gerry :)


Monday, July 11, 2022

Arrêt dodo pour les nuls


Donne un spot à un nouveau vanlifer et prends la chance de le brûler. Montre à un nouveau vanlifer comment trouver ses spots et tu l'équipes pour la vie. On va essayer de faire ça. 

Je remarque que plusieurs groupes de discussion vanlife sont devenus de simple distributrice à spots. "Hey je m'en va faire le tour de la région X, avez-vous des spots de camping gratuit sur le bord de l'eau?". Tout y passe de la van au fifth wheel qui tire un bateau. Si vous croyez que la vanlife c'est juste de faire du camping gratos, vous êtes dans le champ. Si c'est ce que vous voulez vraiment faire, prendre l'appli Ioverlander et prenez vos chances avec les milliers d'autres qui vont faire la même affaire que vous. Si vous croyez que c'est simple comme réserver une chambre d'hôtel, attacher votre tuque avec de la broche.

Par contre si vous voulez vraiment en profiter en passant sous le radar, voici quelques conseils pour trouver vos spots dodos qui en passant n'ont rien à voir avec s'étaler avec votre stock dehors comme dans un camping. Parce qu'un spot dodo c'est juste ça, un endroit pour dormir dedans ta van.

Avant toutes choses, l'immobilier sur le bord de l'eau ça coûte cher. C'est pour ça que les spots gratuits sur une rive quelconque c'est rare comme une Westfalia cheap en moyenne condition. Si vous en trouvez un, gardez le pour vous ou des gens de confiance et traitez le comme un paradis rare.

Pour le reste, ça dépend de votre niveau de tolérance. Perso, je suis très comfortable en milieu urbain malgré le bruit et la lumière. Dormir sous un pont en pleine ville ne m'empêche pas d'avoir un sommeil de plomb. Par contre, c'est pas les villages accueillants qui manquent au Québec.

Moi ma planificaton de voyage se résume souvent par deux mots, "par là". Pour ceux et celles qui veulent planifier un peu plus, il existe plein de ressources en ligne pour préparer un voyage. Google map, les sites des municipalités pour savoir si les arrêts dodos sont permis, la liste des villages relais et bien sûr Ioverlander. Sur les groupes facebook il y a aussi l'onglet de recherche qui est peu utilisé.

Sur place par contre c'est encore plus facile. Trouver un spot de jour, payant ou non, c'est très facile et personne ne devraient vous achaler. C'est le temps de faire de la reconnaissance à pieds ou encore mieux, à vélo. Rien de plus stressant que de conduire en rond une heure avant le coucher de soleil ou encore pire, en pleine noirceur pour se trouver un spot.

Profitez de votre journée en toute quiétude en profitant de ce qui vous a amené là et commencer vos recherches pour votre nuit à venir. La meilleure stratégie est d'arriver prêt pour le dodo et décoller au réveil avant le déjeuner ni vu ni connu à votre endroit choisi.

Éviter les quartiers de maisons unifamiliales en milieu urbain, ne vous installez par sur une terre privée en campagne et respectez les enseignes de stationnements dans les endroits publiques. D'ailleurs, chercher pour les enseignes d'interdiction devrait être maintenant aussi important pour vous que suivre la météo, spotter les toilettes publiques et les douches. Surtout en basse Gaspésie, Charlevoix ou en Estrie. Gardez l'esprit ouvert et voir votre environnement immédiat comme un ou une nomade vous allumera aux ressources à votre portée. Un exemple parfait, une bibliothèque. Non seulement une source de savoir, mais elle représente des toilettes, de l'eau, wifi et un endroit climatisé pour s'assoir comfortablement pendant quelques heures.

Vivre la vanlife n'a rien à voir avec un tout inclus même si on essaye de vous en convaincre autrement. C'est l'aventure dans sa forme la plus simple avec ses embûches et ses risques. Mais quand ça va bien, c'est comme une voiture italienne, c'est agréable à s'en souvenir pour toujours.

Aspirer à inspirer avant d'expirer. Bonne route.

Gerry ;)


Wednesday, July 6, 2022

Baie de Beauport et la mouche.


Souvent, un bon matin t'as rien de prévu, tu peux trainer au lit aussi longtemps que tu veux pas de stress. Mais là, autour de 6h00 am, une mouche décide de venir te chatouiller le nez. C'est à croire qu'il y a des mouches qui sont pas vite vite. Vraiment, elle pourrait se joindre aux autres dans le buffet à volonté qu'est le conteneur à vidanges. Bin non, on va déranger le géant qui sommeil tendrement d'un sommeil bien mérité. Le résultat de l'exercise sera bien sûr une mort expéditive. Semblerait que les quelques fragments résiduels d'insectes sur la tapette à mouche n'est pas un avertissement assez clair. Ça ou oublier de fermer ton alarme à 7h00 le soir avant. Il y a aussi le maringouin solitaire qui t'empêche de dormir, mais ça c'est une autre histoire.

Mais revenons à nos moutons. La Baie de Beauport est un parc tout près du centre-ville de Québec où il fait bon relaxer. Soit pour la journée au coût de 10$ ou prendre un spot dans le village Go-Van avec toilette sêche, pit à feu sur le bord de la baie. J'aime bien m'y rendre comme aujourd'hui pour me ressourcer tranquille, faire un brin de ménage et rafistoler quelques babioles dans la van. Au menu aujourd'hui, brancher mes lumières led.

C'est aussi un super spot pour mes véhicules téléguidés avec la plage et la piste de BMX. Un kid doit s'amuser. Tout est proche et je peux laisser la van ouverte pour faire aérer et charger mes batteries à bloc puisqu'il ne fait pas 40 dans l'habitacle.

L'occasion d'avoir les panneaux déployés parfaitement sous un soleil de plomb sans que le frigo travail en overtime, c'est le moment de charger tout les bidules. Téléphone, barre de son, caméra branchés pendant que tu écoutes un film et la batterie est encore bin pleine. Mon genre de belle journée.

C'est niaiseux et simple comme journée, mais ça fait du bien de remettre la transmission au neutre. En espérant que vous en faites autant.

Aspirer à inspirer avant d'expirer. Bonne route.


Gerry :)

Monday, July 4, 2022

Tranche de vie nomade, on bouge.


 Après 8 mois passé chez Boréal Campeurs, il est temps de mettre ça sur D et déménager le Ninja Gris à Québec. Plusieurs facteurs ont contribué à ma décision. Le prix de l'essence et me taper la 20 deux fois par mois pour aller voir ma blonde commençait à devenir lourd pour moi et la van qui commence à montrer son âge. Des gremlins électriques ont commencé à se pointer après avoir passé le cap de 244 000 km.

J'ai eu le privilège de travailler avec une gang exceptionnelle de gens à fabriquer la crême des vans converties. Un gros merci à Olivier et Max qui m'ont accueilli dans l'équipe et un shout out tout particulier à mon chum P-A. Vous avez pas idée de la compexité de ce qui rentre dans une de ces vans. Même moi après avoir fait mes propres conversions, j'en suis encore ébahi.

J'avais prévu retourner travailler au lave auto mais après 4 jours, force est d'admettre que le corps ne suit plus un rythme d'enfer. J'ai mal partout! Un des avantages d'être nomade c'est qu'en ayant une panoplie d'options, on a l'esprit ouvert qui vient avec. Donc, je vais me donner un mois de vacances pour me magasiner une job, explorer Québec post pandémie et faire des plans pour y passer l'hiver.

"Bin là, tu vas passer l'hiver chez ta blonde?". Nenon. Bien que nous sommes très heureux d'être ensemble, chacun de nous a besoin de son espace, de notre chez nous. J'ai plusieurs options devant moi et du temps pour mettre en oeuvre une solution.

Je suis pas trop inquiet, des jobs il en pleut. Il s'agit de trouver la bonne qui répondra à mes besoins. En attendant, beaucoup de ramens sur le menu.

Donc, si vous êtes à la recherche de quelqu'un avec expérience en gestion, manuel, créatif et parfaitement bilingue à Québec, je suis dispo début août.

Aspirer à inspirer avant d'expirer. Bonne route.

Gerry :)