Il y a deux semaines, j'ai été invité comme conférencié à un van meet par une de mes lectrices de longue date, salut à toi Ginette. :)
Plusieurs avaient des questions concernant la sécurité de leur personne alors qu'ils et elles font du boondocking. Un questionnement absolument légitime peu importe que vous soyez seul ou en couple. J'ai déjà écrit sur le sujet mais pour le bénéfice des nouveaux lecteurs et lectrices de mon blog, je m'y remet. Ça va vous évitez aussi d'aller creuser plus loin dans mes vieux articles.
Pas un bon spot de boondocking |
Vivre en gitan requiert une prise de conscience que vous êtes plus vulnérable que lorsque vous vivez entre 4 murs barrés à clé. Je vous dit pas d'être parano à en perdre le sommeil. Mais, il faut être un tantinet allumé à différents niveaux sur son environnement immédiat, son équipement et même sa personne. Être aux aguets un minimum quoi.
Prenons quelque chose de simple, où sont vos clés? Rien de pire que de devoir chercher ses clés quand on doit partir vite ou de les oublier dans le véhicule et qu'on barre les portes. Le premier retarde une extraction rapide et le deuxième est chiant. Vos clés de véhicule sont les clés de votre maison et devraient être sur vous et accessible en tout temps.
Être allumé sur son environnement immédiat aide énormément à amoindrir les risques. La sécurité passe toujours par la gestion de risques. Vous trouvez un super de beau spot gratos sur le bord de l'eau. Les bouteilles vides, la trace d'un feu de camp et des graffitis sont des drapeaux rouges qui devraient vous faire réaliser que vous allez vous planter en plein dans un endroit où les locaux viennent chiller. Attendez-vous pas à passer une nuit tranquille. Sans ces indicateurs, fiez-vous à vos tripes. Pour une raison non évidente les papillons dans votre ventre ne sont pas content et la place ne dit rien de bon? Allez ailleurs. Aucune raison de rester sur place pour découvrir pourquoi à moins d'être en quête de sensation forte. Peut importe où vous êtes, bonne vibes ou non, toujours garder le poste de pilotage dégagé et accessible pour pouvoir déguerpir au plus vite. Je ne prône pas l'idée de laisser les clés dans le contact, ça pourrait être tentant pour un voleur de véhicule.
Pour ce qui est de l'auto-défense, avoir un couteau ou une fausse arme à feu est la pire solution. Pointer une arme devant un prédateur potentiel sans l'intention de s'en servir à son maximum, surtout sans formation, n'aura aucun effet et au pire, sera retournée contre vous. Votre meilleur défense est de vous pousser le plus vite possible vers un endroit sûr et chercher de l'aide. Ne soyez pas gêné de crier, pousser, courir ou même frapper si nécessaire pour vous sortir d'une situation où votre intégrité physique pourrait être menacé.
Vivre la vie nomade demande d'être alerte et prêt à plusieurs éventualités, incluant les moins urgentes comme trouver une toilette. Enfin, un niveau moins léthal d'urgence. Si vous comprenez ceci, vous avez déjà fait un grand pas pour faire baisser votre anxiété. En parlant du hamster qui tourne sur sa roue dans votre tête, faites le travailler pour vous. Il est bon pour vous faire penser à tout ce qui peut aller mal. Pour chaque scénario, faite lui trouver une solution/plan B/#commentjevaismesortirdecettemardelà. Une catastrophe à la fois.
Merci encore à Ginette pour cette superbe fin de semaine sur le bord du fleuve. La vibe était excellente, à la El Campo 1.0, et ce fut un plaisir de rencontrer plusieurs lecteurs et lectrices. On refait ça c'est certain.
Bonne Route
Gerry :)
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ReplyDeleteMerci pour tes conseils Gerry. De plus, avec le temps on acquiert de l'expérience et avec de l'expérience on développe de l'assurance et de la confiance.
Deletele sixième sens , genre de conscience interactive qui te dit : reste pas ici ! bon texte comme toujours
ReplyDeleteBonjour Gerry, merci pour le clin d'oeil à notre rencontre.
ReplyDeleteBeaucoup de commentaires positifs du groupe. Un petit sondage dans le groupe pour connaître leurs intérêts pour la prochaine conférence.
En attendant de lire ton livre, on va consulter celui de Dominique Arpin qui a eu la brillante idée de te consacrer un chapitre. :)
À l'an prochain Gerry!