Wednesday, August 24, 2022

La vanlife urbaine


 Plusieurs rêvent des grands espaces en pleine nature. Que ce soit d'être tranquille dans un endroit enchanté ou pour lire un livre les fesses à l'air avec les portes ouvertes sur un paysage bucolique. L'image de la vanlife est remplie de ces clichés. Mais pour bon nombres, moi inclus, se faire piquer les fesses au grand air n'est pas une priorité absolue.

Par choix ou nécéssité, beaucoup de vanlifers à temps plein évolus en milieu urbain. Je dois admettre que c'est dans la jungle du bitume et du béton que je suis le plus à l'aise. Je vais partager avec vous pourquoi et surtout, comment.

J'ai passé beaucoup de temps dans quelques villes. Entre autres Montréal pendant un été, Biloxi au Mississippi pendant quelques semaines, New Orleans pendant une semaine et présentement je suis à Québec. Est ce qu'il y a des risques en milieu urbain? Bien sûr mais pas plus qu'ailleurs. Vous avez autant de chance de vous faire pointer une arme en pleine figure dans le milieu de nulle part que dans une grande ville. Il s'agit d'être prudent, prévoyant mais surtout, d'être allumé à ce qui se passe autour de vous. Très important, votre nouveau passe-temps est de décrypter les enseignes de stationnement. C'est un must pour éviter les mauvaises surprises.

Mes meilleurs endroits à Montréal sont dans les quartiers prolétaires à multiples logements. En général je choisi des quartiers propres et je stationne devant un parc ou sur le côté d'un immeuble avec un mur sans fenêtre. Bien qu'en général le monde dans ces secteurs se foutent pas mal de quel char appartient à qui, il est toujours à son avantage d'être le plus discret possible. J'évite aussi de me stationner près des aires de jeux des enfants quand je suis devant un parc pour des raisons évidente. En général les policiers de Montréal n'ont pas tendances à faire la chasse aux nomades à moins de recevoir une plainte ou que vous décidez de vous installer en permanence et de vous répendre autour de votre véhicule. Je m'organise pour alterner quelques spots ici et là dans la ville.

À Québec, c'est une autre paire de manches. C'est une ville très touristiques et plus qu'on s'approche du centre, plus c'est restrictif et compliqué. Pour vous donner un exemple, dans Limoilou est affiché absolument partout une limite de 60 minutes du lundi au vendredi. Les mêmes règles s'appliquent comme à Montréal pour la sélection d'un endroit à une exception près. La Ville utilise un vieux règlement de vagabondage pour chasser les nomades. La discretion est encore plus importantes. J'aime bien être près d'un chantier. Pas besoin de réveil matin pour 6h30 et facile de passer inaperçu.

Ailleurs, je choisi en général les quartiers commerciaux avec une préférence pour ceux qui sont moins fréquentés. Une exception fut New Orleans où j'étais dans un quartier plutôt olé olé mais, j'étais avec 3 autres connaissances. Il y a de la sécurité dans le nombre. Ajouter à ça une attitude joviale et tout c'est bien passé malgré un épisode volatile avec des voisins locaux.

Les villes sont remplies de ressources à porté de la main. Piscine municipal pour une douche à peu de frais, wifi gratuit un peu partout si on se donne la peine de chercher, les bibliothèques, les parcs, les activités et les coopératives. Les coopératives sont une mine d'or sous-estimé. Je suis membre d'une coop atelier avec tout mais tout l'équipement pour faire...tout et d'une coop vélo. Le coût annuel pour les deux est de 60$! Un méchant bon bargain. L'avantage peu connu et non négligeable des coops est aussi de pouvoir agrandir son cercle social.

Vivre en milieu urbain me permet aussi d'avoir un plus grand choix pour mes achats reliés à mes besoins quotidiens. J'achète tout mon non périssable au Dollorama. Pour le reste de mon épicerie, ce n'est pas le choix qui manque. Évidemment, en ville il est plus facile de trouver une panoplie de services. Les garages ne sont qu'un exemple.

Est-il mieux de vivre en ville plutôt qu'en campagne? Ça dépend de chacun et chacune. L'avantage que nous avons est de pouvoir changer d'idée à notre guise, juste à mettre le bras à "D".

Aspirer à inspirer avant d'expirer. Bonne Route.

Gerry :)



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